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samedi 11 février 2012, par jbnedelcu

« Nous en avons rêvé, donc cela existe. Ce que nous pensons et ressentons n’est qu’une simple perception : notre existence, tant individuelle que sociale, est façonnée par de telles perceptions. Et si nous souhaitons changer, il faut modifier nos perceptions. Quand nous accordons de l’énergie à un rêve différent, le monde est transformé. Pour créer un monde nouveau, il faut d’abord créer un rêve nouveau. »

John Perkins

Un grand nombre de peuples premiers pensent que le monde est un reflet de la somme des rêves du monde que nous faisons. Ainsi, le monde est tel qu’il est parce qu’il est le résultat, la projection du « film » que nous nous en faisons collectivement. Cela rejoint dans un certain sens l’analyse de La Boétie selon laquelle les tyrans ne tiennent que parce que le peuple-esclave le lui autorise et que si une partie conséquente du peuple n’adhérait plus à ce pouvoir il tomberait de lui-même dans les heures suivantes.

Oui, en faisant un rêve différent le monde commence à changer. Dom Helder Camara disait « Lorsque je rêve seul, ce n’est qu’un rêve. Lorsque l’on rêve à plusieurs, c’est le début de la réalité. » Changer de rêve pour la planète, propager ces nouveaux rêves et commencer dès ici et maintenant à les réaliser est un processus très puissant qui peut conduire vers une métamorphose structurelle non violente de notre monde. C’est la seule alternative collective réelle au triste choix entre réformisme et révolution violente.

Un réel changement radical et non-violent ne peut advenir que par la multiplication d’autres rêves du monde et leur concrétisation concrète dès maintenant. Les Zapatistes du Mexique par exemple, l’ont bien compris : plutôt que de perdre leur vie, leurs forces et leur âme à lutter par la violence contre le régime corrompu, ils ont mis en place une micro-société alternative fondée sur d’autres valeurs.
Chacun a sa place dans ce processus, n’attendons plus qu’une métamorphose du monde n’arrive par la politique, la politique… c’est nous !

Nous sommes déjà nombreux à faire de tels rêves, beaucoup plus nombreux que nous ne pouvons l’imaginer et il s’en faut de peu pour que le monde ne bascule vraiment. Peut-être n’y a-t-il que le tien qui manque ?